La maladie de Mélanie 36 ans : chiarienne
Bonjour à tous et merci de votre lecture, je m’appelle Mélanie, j’ai 36 ans et ma maladie : chiarienne, voilà mon histoire.
Je suis heureuse, pleinement heureuse.
Syndrome Chiari Type I
Bonjour à tous et merci de votre lecture, je m’appelle Mélanie, j’ai 36 ans et ma maladie : chiarienne, voilà mon histoire.
Je suis heureuse, pleinement heureuse.
Concernant le débat «cranio* ou SFT**» : (Craniotomie ou Section Filum Terminale)
«Tout Chiarien qui souhaite se faire opérer se pose forcément la question… Laquelle choisir ? Laquelle sera la plus bénéfique et se pose la question bénéfice/risque…»
Une explication simple et claire de la malformation d’Arnold Chiari du type I qui j’espère répondra à vos questions.
Sous la boîte crânienne, le cerveau vu de haut semble occuper seul la place, mais vu de profil deux autres structures cérébrales apparaissent. En arrière le cervelet, et au milieu, le tronc cérébral qui se poursuit vers la moelle épinière au sein de la colonne vertébrale. Ces trois structures forment le système nerveux central. Elles sont protégées par les os du crâne, mais aussi par trois fines membranes accolées les unes aux autres et qu’on peut deviner, ce sont les méninges.
Le liquide céphalo-rachidien qui va circuler tout autour du cerveau. Son rôle est essentiel : il permet notamment d’équilibrer les pressions et récupérer les déchets dans les différentes parties du crâne. La malformation de Chiari concerne la fosse postérieure du crâne. Elle est trop petite pour contenir le cervelet, le centre nerveux de la coordination des mouvements.
Sur une IRM d’un malade, la partie inférieure du cervelet et les amygdales cérébelleuses sont comprimées et vont descendre dans le trou occipital. Elles sont donc positionnées plus bas que d’habitude.
Le Syndrome d´Arnold-Chiari ou Chiari décrit il y a un peu plus de 100 ans, indique en général la formation d´une hernie de la partie inférieure de l´encéphale: les amygdales cérébelleuses et la partie inférieure du cervelet, descendent par le trou occipital vers le canal vertébral. Pour le Syndrome de Chiari II et III, l´explication réside dans la traction vers le bas que subit la moelle épinière à cause de malformations de la colonne vertébrale comme le myéloméningocèle ou autres. Pour le Syndrome de Chiari I, étant donné qu´à l´époque où cette classification a été faite, aucune malformation associée pouvant l´expliquer n´avait été détectée, d´autres causes ont été détectées, comme les conflits dans la circulation du liquide céphalo-rachidien ou la petite taille de la fosse postérieure qui loge le cervelet.
Depuis plus de 30 ans, nos recherches expliquent que, dans le Syndrome de Chiari I, il existe une traction de la moelle épinière provoquée par une malformation non détectée: la tension du filum terminale, entraîne les mêmes pathologies que dans le Syndrome de Chiari II et III, en exerçant une traction sur la moelle épinière vers le canal vertébral.
La moelle épinière et la colonne vertébrale ont la même longueur au cinquième mois de vie embryonnaire ; à partir de là et jusqu´à la maturité, la colonne vertébrale grandit d´un pan de plus. Entre la colonne vertébrale et la moelle épinière, il existe un ligament qui les unit, appelé filum terminale. Il y a 50 ans que ce ligament est décrit et chez certaines personnes, il peut causer une traction de la moelle épinière de la même façon que le fait la myéloméningocèle dans le syndrome de Chiari II et III.
Ecrit par l’institut Chiari & Syringomyèlie & Scolioses de Barcelone
Le filum terminale est le résultat de l´attachement des membranes qui recouvrent la moelle épinière, et qui sont adhérées au fond du canal vertébral. À partir de la cinquième semaine de l’embryon, ces membranes sont adhérées entre elles ainsi qu´à l´extrémité de la moelle épinière atrophiée, ce qui correspondrait à notre queue primitive. Chez l´adulte, le filum terminale ne réalise aucune fonction.
Traitements pour cette maladie du filum terminale
– Craniectomie : (Par le biais de la décompression du trou occipital)
Avantages du traitement pour cette maladie du filum terminale
L’utilité de sectionner le filum terminale pour les patients de Chiari I
Image 1 |
Image 1.- Le simple fait de sectionner ce ligament, appelé filum terminale, met fin à la force à laquelle est soumise la moelle épinière. La partie inférieure de l´encéphale, par conséquent, cesse de se heurter et, de descendre par la partie supérieure du canal vertébral. |
Image 2
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Image 2.- Section sagittale schématique du crâne et de l´encéphale. A gauche, normale ; A droite, avec le cervelet hernié, au travers du trou occipital dans un Syndrome d´Arnold-Chiari. |
Notre but n’est pas d’établir une guerre des théories concernant le syndrome d’Arnold Chiari I (SACH.I) et la syringomyélie. Notre intention est d’informer les patients français qu’il existe une autre solution à leur maladie avec moins de risque. Aucun cas de mortalité, sans séquelles en raison de la technique chirurgicale et avec de meilleurs résultats que les techniques actuellement utilisées.
Il n’est pas toujours facile de comprendre l’importance de sectionner le filum terminale lorsque le problème se trouve être cérébral…et pourtant quand nous remontons l’origine de l’être humain nous pouvons certainement mieux évaluer les douleurs liées à la malformation congénitale d’Arnold Chiari.
Nos anciens gènes, notre Histoire de l’Homme Moderne
Nos anciens gènes viennent parfois se mélanger avec «l’Homme Moderne».
Le syndrome de chiari ou d’Arnold-Chiari consiste et décrit il y a un peu plus de 100 ans, indique en général la formation d’une hernie de la partie inférieure de l’encéphale : les amygdales cérébelleuses et la partie inférieure du cervelet, descendent par le trou occipital vers le canal vertébral. Pour le Syndrome de Chiari II et III, l’explication réside dans la traction vers le bas que subit la moelle épinière à cause de malformations de la colonne vertébrale comme le myéloméningocèle ou autres.